Les publicités vidéos sur Facebook, c'est pour bientôt

Facebook travaillerait actuellement sur un nouveau système de publicité sur sa plateforme : les spots vidéos d’une durée de 15 secondes ou moins. Pas franchement étonnant, compte tenu du déploiement récent du Graph Seach pour les utilisateurs anglophones…

Réjouissez-vous, dès cet automne vous verrez votre timeline envahie par les publicités vidéos. De quoi s’interroger sur la pertinence de cette nouvelle décision pour les utilisateurs. Une chose est sûre, l’avènement du Graph Search va définitivement bousculer nos habitudes sur la plateforme, tant en termes de confidentialité que de marketing pour les annonceurs.

A titre d’information, un spot vidéo d’une quinzaine de secondes coûterait la modique somme de 2 millions de dollars… par jour aux annonceurs souhaitant cibler le tout Facebook, à savoir les hommes et les femmes de 18 à 54 ans. Le réseau social annonce des tarifs “un peu moins élevés” pour un ciblage sur des tranches d’âge moins élargies.

Publicités vidéos : une opportunité à saisir par Facebook

Selon une étude américaine, les prévisions en termes de dépenses publicitaires devraient atteindre cette année aux États-Unis 66,4 milliards de dollars pour des spots diffusés à la télévision, contre seulement 4,1 milliards de dollars pour la publicité vidéo en ligne. La société eMarketer, à l’origine de ces prévisions, prévoit toutefois une augmentation de plus de 40% des dépenses liées aux spots publicitaires vidéos en ligne cette année.

Une opportunité en or donc pour Facebook, sous réserve que l’arrivée de ce type de publicité sur nos timelines ne fasse pas tout simplement fuir l’utilisateur.

N’oublions pas non plus que l’arrivée du Graph Search va également permettre une nouvelle forme de ciblage pour la publicité traditionnelle, une question majeure reste donc en suspens : est-ce que le fait d’attirer de nouveaux annonceurs ne va pas faire fuir les utilisateurs ? Ce qui serait tout de même quelque peu problématique…

A lire les commentaires laissés sur l’article original du Wall Street Journal, l’ami Mark à du souci à se faire…