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la veille il y a 10 ans

La veille, il y a 10 ans

Mais si, on faisait déjà de la veille en 2004 ! Certes, les outils de veille étaient un peu plus archaïques que ceux d’aujourd’hui, mais il était bel et bien question de surveillance sur le web. A l’occasion des 10 ans de Blueboat, nous allons faire un petit retour en arrière dans le monde de la veille pour nous intéresser à deux dinosaures de la surveillance sur internet.

Parmi les outils de veille en vogue en 2004, nous trouvons Copernic Tracker. L’éditeur du logiciel de recherche, Copernic, lance cette année-là Copernic Tracker. Le principe de ce nouvel outil est simple : surveiller des pages web en indiquant les changements (textes ou images) qui apparaissent ou disparaissent sur ces pages. Le logiciel surveille les pages enregistrées et fonctionne en tâche de fond pour vous alerter lorsqu’un changement est détecté. L’interface permet de visualiser rapidement le contenu modifié, qui est alors surligné. Il est possible d’indiquer à l’outil les mots-clés qui doivent être présents dans les changements, mais également le nombre minimal de changements sur une page ou le type de contenu à surveiller. Les alertes sont envoyées par mails et même sur mobile… ou bien par popup ou signal sonore (si, si, c’est possible). Un autre détail qui nous rappelle que les temps ont changé : il faut redémarrer l’ordinateur dès que vous changez certaines options sur le logiciel. Bon, il y a eu du progrès depuis…

Instant nostalgie (pour ceux qui l’ont utilisé à l’époque), voici un aperçu de l’outil en 2004. Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’évolution graphique des outils de veille n’est plus à prouver…

Copernic Tracker en 2004

Juste histoire de comparer les visuels, un outil de veille 10 ans plus tard, ça ressemble à ça :

Radarly en 2014

Sur le même principe, notons la présence sur le marché des logiciels de surveillance de pages Website Watcher, qui lance en 2004 sa version 3.60 (actuellement en 2014, l’outil propose la version 14.2). Le fonctionnement est sensiblement le même : le logiciel aspire les sites et pages enregistrées afin de détecter et surligner les modifications de contenu, le tout étant directement téléchargé sur l’ordinateur. Il s’agit en effet d’un outil utilisable par un seul utilisateur, sur un seul poste. L’outil a subi de très nombreuses mises à jour depuis et perdure encore aujourd’hui dans le domaine du monitoring de pages.

Website Watcher dans sa version 3.02 (2000)

En 2004, que se passait-il chez Google ?

2004, c’est l’année de l’annonce du lancement du désormais très utilisé Gmail de Google. Le moteur est cette année-là décliné en 100 langues. Avec quelques 4 milliards de pages indexées, Google se positionne comme le leader des moteurs de recherche. A titre de comparaison, Google compte aujourd’hui quelques 30 trillions de pages indexées.

Que ce soit par le biais des outils de veille ou de Google, l’évolution du monde de la veille entre 2004 et 2014 est assez spectaculaire, ne serait-ce qu’en termes d’interfaces graphiques.

Avez-vous connu ces outils il y a 10 ans ? En gardez-vous de bons souvenir et vous verriez-vous les utiliser à nouveau ?

[Images : clubic.com et veille.com]


4 Commentaires à “La veille, il y a 10 ans”

  1. Je suis le seul à trouver ces interfaces graphiques plutôt similaires pour 10 ans d’écart ?
    Sinon WSW et Copernic, c’est des trucs de petits jeunes “natives”, ça, au XXème siècle on bossait avec C4U, ça c’était du bon petit programme codé à la main au fin fond d’un kibboutz !

  2. Emmanuel Barthe

    [Avis personnel] Website Watcher reste probablement, à 99 euros la version 1 utilisateur, un des meilleurs outils de veille côté qualité/prix. Un de ses avantages : le nombre de pages pouvant être mises sous surveillance est illimité (ce qui est très rare chez les outils gratuits ou pas chers). Certes, c’est un outil offline : on ne peut le consulter à distance. Mais si on fait sa veille toujours à partir du même ordinateur, ce n’est pas un défaut.

    Les outils gratuits et les modes gratuits des outils payants sont lents à signaler les changements : une demi-journée de retard est fréquente dans ce cas (c’est normal : en termes de débit et de ressources serveur, les éditeurs d’applications de veille privilégient leurs abonnés payants). Les outils entièrement gratuits ne vivent pas vieux (C4U, dont la MàJ a été abandonnée, ne fonctionne pas sous Windows 7 et supérieur), passent tout payant (Diphur) ou buguent (comme Page2rss).

    Pour avoir mieux (Tadaweb, KBCrawl, Digimind, AMI, Analytics, lequel ai je oublié ? 😉 ), il faut investir beaucoup plus que 99 euros.