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Compte-rendu de l'Erepday 2014 [1/2] : e-réputation, référencement mobile, community manager, social-TV et Klout

La 4ème édition de l’Erepday s’est déroulée le jeudi 19 juin 2014 à Mulhouse. Voici le compte-rendu de la matinée. Au menu : e-réputation, référencement mobile, community manager, social-TV et Klout.

Introduction

Après la vidéo teaser

Christophe Thil ouvre la cuvée 2014 de l’Erepday.

 

Freshnews spécial e-réputation

Nicolas Catard, rédacteur en Chef Begeek Vidéo, a réalisé pour l’Erepday une édition spéciale e-réputation de Freshnews.

Il rappelle que Google connaît beaucoup, beaucoup, beaucoup de choses sur les internautes, et que le moteur de recherche leader vient de mettre en place un formulaire de droit à l’oubli numérique.

SEO mobile en 2014. Quel est l’impact des nouveaux usages sur la stratégie de référencement naturel d’une marque ?

La désormais traditionnelle intervention de David Eichholtzer et Florian Karmen (Wam Référencement) était cette année orientée autour du référencement mobile.

Wam Référencement fait observer que les usages évoluent. Et l’une des évolutions marquantes est la place croissante que prennent les smartphones : au cours des 2 dernières années, la proportion d’utilisateurs de smartphones est passée de 27% à 42% en France, pays qui compte 48 millions d’internautes.

De leur côté, les tablettes font également une percée parmi l’ensemble de la population française. Un chiffre : 7,5% du trafic internet français se fait désormais depuis des mobiles ou des tablettes. Ainsi, au cours d’une même journée, on change fréquemment de terminal (device) : le smartphone le matin, l’ordinateur de bureau au travail, la tablette le soir (voir slide 31)… Bref, l’internaute est connecté en permanence.

La conséquence de cette rapide évolution est qu’avoir un site mobile est devenu un véritable enjeu, la priorité n°1 pour de nombreux acteurs. Pour preuve : 57% des internautes ne recommandent pas une marque si leur site mobile n’est pas optimisé. 80% des visites en magasin résultant d’une recherche initiale sur mobile se produisent moins de 5 heures après cette dernière. 40% des gens se sont tournés vers le site d’un concurrent après une mauvaise expérience sur leur mobile.

Le site mobile doit absolument avoir un bon temps de chargement. Attention donc, notamment, aux images et à leur optimisation en fonction des devices.

Plusieurs techniques sont possibles :

  • le responsive design : des règles de mise en forme sont utilisées pour adapter l’affichage en fonction du terminal utilisé. Outre ses avantages (une seule URL par page, pas de redirection nécessaire…), il faut prendre en compte que Google recommande cette approche : “Nous recommandons le responsive web design en raison de ses nombreux avantages“.
  • le dynamic serving : le serveur diffuse du code HTML et CSS différent en fonction du device.
  • le site dédié : attention alors à ce que les moteurs de recherche ne prennent pas le site mobile pour un duplicate du site principal !
  • Google In-app indexing : Google propose d’indexer le contenu d’applications

Résultats de l’enquête sur les community managers en France – Édition 2014

Flavien Chantrel, Social Media Manager chez RegionsJob et créateur du Blog du Modérateur, est ensuite venu présenter les résultats de l’enquête annuelle sur les community mangers en France.

Les 760 professionnels qui ont répondu à l’enquête permettent de dresser le portrait des amateurs de chats community managers en France en 2014.

Le portrait-type des CM se résume ainsi :

  • une femme (55%, +4 points en un an)
  • jeune (les 3/4 ont moins de 30 ans)
  • exerçant en région parisienne (47%)
  • diplômée (87% ont un bac+3 et 53% un bac+5)
  • en CDI (59%)
  • travaillant en entreprise (54% contre 22% en agence)
  • où le CM dépend d’abord du service communication (45%)
  • service dans lequel le CM assume le plus souvent seul cette mission (74%)
  • avec une expérience limitée (60% des CM ont moins de 2 ans d’expérience)
  • et ayant un revenu de 26 830 € (salaire médian, en progression de 7,3% sur un an)

Des chiffres à retrouver dans l’étude annuelle :

Table-ronde sur la Social TV

La table ronde sur la Social TV (sujet déjà abordé en 2013), animée par Damien Douani (consultant en médias sociaux et nouveaux médias, fondateur de FaDa Social Agency), a réuni Nicolas Mouton (responsable des relations influenceurs et des opérations websocial chez SFR), Julien Aubert (directeur de Bigger Than Fiction) et Michael Jovanovic (‎digital marketing manager i>Télé).

i>Télé

3 personnes sont dédiées à l’animation numérique en journée (6h – minuit). Mais cette équipe n’agit pas seule : tous les journalistes se mobilisent pour faire vivre leurs sujets sur les médias sociaux (ce sont eux qui accompagnent leur contenu).

Le web peut d’ailleurs offrir une réactivité plus grande que la télé, après une étape essentielle de fact-checking.

Quant au “stagiaire d’iTélé“, il est devenu un moyen d’humaniser iTélé !

Bigger Than Fiction

Le témoignage de Bigger Than Fiction a permis de se pencher sur une série diffusée sur France Ô (chaîne qui a besoin de séduire un public plus jeune) : Cut!, série qui a énormément pris en compte les médias sociaux (mais pas trop d’un point de vue budget : moins de 10% du budget – soit 150 000 euros – étaient dédiés aux médias sociaux).

Ainsi, le personnage principal est présent sur Facebook où il a un compte et sur lequel le téléspectateur/internaute peut donc le suivre, et retrouver des photos inédites (une photo est systématiquement prise dans chaque épisode et, pour la retrouver, il faut aller sur les médias sociaux !).

 

Les médias sociaux servent à la fois à annoncer une émission (teasing), à accompagner le téléspectateur lors de la diffusion des programmes, et à garder le lien après l’émission (rôle de fidélisation).

SFR

SFR est revenu sur l’opération “Je Poke Les Bleus” (#jplb) où, grâce à une application qui leur était fournie, les joueurs de l’Équipe de France de Football pouvaient interagir avec les internautes.

Par ailleurs, SFR a organisé le relais de messages supportant l’Équipe de France de Football en amont de la Coupe du Monde de la Fifa. Les messages, venant des internautes via les médias sociaux, étaient diffusés sur les panneaux entourant les terrains de football (live-panneauting). Pour l’occasion, le hashtag #JPLB avait été acheté.

Klout : quel rôle dans une stratégie d’e-Influence ? L’exemple d’Orange France

Klout est un outil souvent critiqué négativement. D’où l’intérêt de l’intervention Philippe Duhot, Social Media Planning chez Orange France !

L’une des utilisations possibles de Klout est d’entrer en contact avec les influenceurs, dont on peut dresser la typologie suivante :

  • leader d’opinion → caution d’image
  • journalistes et blogueurs → recommandation
  • influenceurs actifs sur les médias sociaux → visibilité
  • fans des marques → empathie

 

Orange a ainsi utilisé Klout, cet indice de mesure de la popularité sur les médias sociaux (sur une échelle de 1 à 100, prenant en compte la portée, l’amplification et l’impact), démarche encore assez originale en France (à l’inverse des Etats-Unis). La campagne Klout Perks Orange a donné les résultats suivants :

  • 247 influenceurs touchés
  • 12 000 contenus et interactions générés
  • 12,6 millions d’internautes exposés aux messages
  • 55,2 millions d’impressions
  • Opinion positive : note moyenne de 4/5

Les résultats ont été jugés plutôt positifs, malgré plusieurs limites : le fonctionnement de l’algorithme n’est pas clair ; l’outil étant encore peu implanté en France, l’identification des leaders d’opinion y est moins aisée ; mener une campagne nécessite de tout faire passer par les Etats-Unis (Klout USA).

 

Pause déjeuner offerte par Rhénatic

Compte-rendu de l’après-midi à suivre !

Photos : Catherine Kohler



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